Nature et Environnement en Nièvre

Nature et Environnement en Nièvre

LVNAC-RIO+20 ,sale temps pour la planète

RIO + 20, sale temps pour la planète

 

 

Vingt ans après l'historique sommet de la Terre de Rio (1992) l'échec de la nouvelle conférence sur le développement durable  «  RIO+20 » était annoncé avant même son ouverture (du 20 au 22 juin) au vu de la  déclaration finale intitulée « le futur que nous voulons » des 191 Etats participants, adoptée la veille de la conférence sous la pression du Brésil pays hôte, après des mois de blocage. On attendra une fois de plus que la lutte contre la pauvreté et la protection de l'environnement (qui sont liées) devienne un idéal de tous les pays de ce monde et qu'ils s'unissent pour le servir.

 

Du Sommet  de la terre de RIO en 1992   à celui  d'aujourd'hui le monde a profondément changé. Il y a 20 ans les négociations internationales  étaient plus simples, il s'agissait d'échanges entre pays développés et pays non développés (Nord-Sud). Aujourd'hui ils doivent s'établir  entre les pays développés frappés de plein fouet par des crises  financières, économiques et sociales et les pays émergents au contraire en plein décollage industriel dont le poids économique dépasse celui des anciennes puissances mondiales .Ces derniers soupçonnent l'unanimisme de ces dernières sur la question environnementale de cacher la volonté de freiner leur développement économique Et à côté des pays en développement restent à la marge et subissent les effets d'une mondialisation dont ils profitent très peu.

 

La situation du monde actuel illustre la faillite  du modèle de production et de consommation sur lequel nos sociétés ont fondé leur développement. La mondialisation a permis le développement industriel de pays comme la Chine et l'Inde, et l'amélioration  des conditions de vie de millions de personnes ( réduction de la pauvreté, santé, éducation..).  Mais cette mondialisation de l'économie,  faute de régulation (au nom de la protection des libertés individuelles), qui donne la priorité à une concurrence débridée, en poussant à la recherche de profits sans limite et  à l'accaparement des ressources est à la source de crises  de tous ordres, sociales, économiques, politiques, écologiques.

 

Depuis 1972 les dirigeants mondiaux se réunissent tous les dix ans sous l'égide de l'ONU pour promouvoir le développement durable au niveau mondial (Stockholm, Naïrobi, Rio 1992, Johannesburg 2002.  La conférence Rio+20 s'inscrit dans ce cycle des sommets de la terre.  Mais le contexte pousse plus les pays à l'individualisme qu'à de grands élans d'alliance et de solidarité pour construire ensemble  un nouveau modèle économique. Une fois de plus s'affiche l'incapacité de la communauté internationale à établir des règles qui concilierait économie et environnement.

Au rythme actuel il faut une année et demie pour produire et renouveler les ressources naturelles  que nous consommons en un an. L'empreinte écologique par personne dans les pays à hauts revenus est en moyenne six fois supérieure à celles des pays pauvres.

 

Le sommet de Rio de 1992 faisait entrer la terre à la table des conférences onusiennes et avait fait naître le grand espoir de trouver ensemble les solutions pour lutter contre la pauvreté, freiner le changement climatique et  préserver notre nature. A travers le concept de développement durable, la question environnementale entrait dans le champ économique. Le rapport Brundtland en 1987 l'avait défini comme  un développement qui concilie le respect des  besoins de chacun et ceux des générations futures avec la protection de la planète et de ses ressources afin d'assurer la pérennité des conditions de vie sur terre. Ce qui impliquait de faire converger développement économique, progrès social et protection de l'environnement.

 

20 ans après  où en est –ton ?

 Pauvreté

Depuis 92 al terre compte  un milliard et demi d'humains de plus ; nous devrions être 9 milliards en 2050 dont 6 milliards seront des citadins.

Un milliard de personnes, essentiellement des populations rurales (Asie du Sud et Sud Est, Afrique sud Sahara) n'ont aucun pouvoir d'achat et souffrent   de la faim, ce chiffre est à nouveau en augmentation alors que la hausse de la production agricole est conséquente. Les causes sont multiples, catastrophes naturelles (Sècheresse, inondations, invasion de criquets…), érosion et épuisement des sols, conflits sociaux ou ethniques, importations  vivrières à bas prix des pays du Nord qui tuent  les agricultures locales (exode rural, développement des bidonvilles), augmentation des prix des produits importés en raison de la spéculation sur les matières premières agricoles (émeutes de la faim), achat de terres au dépens des petits agriculteurs expropriés, par des puissances ou des multinationales étrangères, qui veulent s'assurer des ressources alimentaires ou énergétiques (agrocarburants).

Une course aux terres arables a commencé. Plus de quarante millions d'hectares de terres sont cultivées par des étrangers en  Afrique et en Asie.  L'Arabie Saoudite, la Chine, la Corée du sud poussent  les investisseurs privés à  acheter des parcelles de milliers d'hectares notamment au Soudan, en République Démocratique du Congo. Selon la banque mondiale ces achats permettent de moderniser les agricultures  sous équipées de ces pays. En réalité les cultures qui y sont faites sont destinées à l'exportation.*  

S'agissant de l'environnement les pauvres sont les premières victimes de sa dégradation. Par ailleurs pauvreté et dégradation de l'environnement sont reliées, quand on ne peut pas vivre de la culture de la terre on se sert dans la nature (braconnage, déforestation…) c'est une question de survie..

Nous renvoyons à notre article « ONU : le droit à l'eau est un droit humain » qui rappelle que 900 millions de personnes n'ont pas accès à une eau potable, 2,6 milliards ne disposent pas de système d'assainissement,  cette situation entraînent le décès de 2 millions de personnes par an, en majorité des enfants.

En 2050 la demande mondiale en eau devrait augmenter de 55% avec une quantité d'eau, qui elle est constante. En sachant que 8% de l'eau est d'usage domestique, 22% d'usage industriel , 70% d'usage agricole et que l'eau douce ne représente que 3% de l'eau sur notre planète.

 

La lutte contre le changement climatique, la concentration de CO2 a augmenté de 9% ; 20% des pays riches émettent 60% des émissions de gaz à effet de serre, les pays émergents 39,88% et les pays pauvres 0,72%

Les émissions de gaz à effet de serre ont atteint un niveau record en 2010 (+5,9%). A ce rythme on se dirige pour la fin du siècle vers une élévation de la température moyenne sur terre de 6 degrés alors  qu'un réchauffement de plus de 2°C constituerait déjà de sérieuses menaces ( exodes de populations,  approvisionnement en eau des zones tropicales, capacité de la production alimentaire pour 3 milliards d'humains  supplémentaires…).

Le protocole de Kyoto(1997) sur la réduction des gaz à effet de serre  n'est entré en vigueur qu'en 2005 –voir notre article « Climat, Cancun nouvelle étape ». Le Canada s'est retiré de ce traité  fin 2011, le Japon, la Russie s'apprêtent  à en faire autant  si les pays en voie de développement ne sont pas également soumis à une série de contraintes sur leur développement.  Quant aux Etats-Unis ils n'ont pas signé  ce traité alors qu'ils sont responsables de 25% des émissions. Le protocole de Kyoto engageait les signataires à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2% en moyenne d'ici 2012 par rapport au niveau 1990.

Les négociations climat piétinent faute d'un cadre juridique international  contraignant, qui oblige  les états à respecter leurs engagements sous peine de sanctions.

L'.extraction  des matières premières a augmenté de 41% entre 1992 et 2005. On assiste à une nouvelle ruée vers les hydrocarbures avec l'ouverture  de sites gigantesques d'exploitation des huiles et  gaz de schiste (Etats-Unis, Russie, Chine, Pologne….)

La raréfaction des ressources facilement accessibles conduit à aller exploiter  grâce à la technique toujours plus loin, toujours plus profond sur des sites jusque là épargnés (forêts, pôles, offshore ultra profond).

La demande mondiale en gaz devrait augmenter de 2,7% par an jusqu'en 2017. Ce qui ne fera pas diminuer la demande en charbon ; sa consommation pourrait  par rapport à 2010 avoir augmenté de + 65% en 2035. Autant dire que la transition énergétique relève du mirage.

L'énergie, produite en majeure partie dans les pays industrialisés est responsable de 26% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.  D'ici 2030 les pays en développement utiliseront selon les prévisions 70% d'énergie annuelle totale de plus que les pays développés.

Dans les pays développés se multiplient les constructions de centrales à base d'énergies fossiles (charbon, gaz), les bâtiment énergivores qui rendent impossible notre capacité à agir contre le réchauffement climatique,,

Et dans les pays les plus pauvres l'énergie reste un luxe et cette pénurie est une frein au développement sur lequel repose la lutte contre la pauvreté.

 Un milliard et demi de personnes dans les pays en voie de développement  n'ont pas accès à l'électricité (80% vivant en Afrique sub-saharienne ou en Asie du Sud), les zones rurales  en sont pratiquement démunies. L'éclairage dépend des lampes à pétroles et des bougies avec de graves risques pour la santé et la sécurité. Il en est de même de l'utilisation des combustibles traditionnels qui sont en outre à l'origine de la dégradation de l'environnement due à la mauvaise utilisation des ressources naturelles à l'origine de ces combustibles (déboisement).

 

Le massacre à grande échelle de la nature

Accélération de la déforestation liée aux demandes croissantes de terres  pour l'agriculture, pour les plantations industrielles (huile de palme –voir notre article- canne à sucre, agro-carburants), demande en bois, urbanisation…, 

Depuis l'année 2000 13 millions d'hectares de forêts disparaissent chaque année.  Depuis 1992 50% des forêts tropicales et 300 millions d'hectares de forêts primaires n'existent plus.

Ce sont surtout dans les pays en voie de développement que les forêts disparaissent.  Ils exploitent leurs ressources naturelles pour l'exportation (Indonésie, Brésil, Malaisie), les consommateurs que nous sommes ont donc leur part de responsabilité dans le massacre des forêts sachant que la replantation est rare en raison de son coût élevé.

La mort des océans, c'est l'un des problèmes environnementaux les plus graves. Le sommet de Rio 1992 avait déclaré le 8 juin « la journée mondiale des océans » pour sensibiliser gouvernants et citoyens à des comportements responsables.  Les océans couvrent  70% de la surface de la terre.

SI rien n'est fait d'ici 2050  les espèces comestibles de poissons risquent d'avoir disparu. En Atlantique Nord 15% des stocks sont épuisés et 80% sont surexploités.

On sait que  l'élevage des poissons n'est pas la solution puisqu'ils sont nourris à la farine fabriquée à partir de poissons sauvages

Tout le monde a vu ces reportages sur la pêche industrielle avec des techniques dite modernes qui ratissent le fond des mers et capturent toutes sortes d'espèces marines non ciblées..  Il y aurait par an  7 millions de tonnes de ces animaux pêchés accidentellement et rejetés  par-dessus bord.

Le 12 juillet la France par la voix de Michel Barnier s'est opposée à une proposition de règlement européen pour la protection des grands fonds marins. Il faut savoir que cette pêche est non seulement un désastre écologique mais qu'en plus elle est grande consommatrice de gaz oil et repose sur des subventions payées par les contribuables ! Rien de durable donc.  La flotte du groupe d'Intermarché qui vantait  des pratiques de pêche durable a été condamnée pour publicité mensongère. RIO+20 a renvoyé à 2015 le lancement des négociations sur la protection de la haute mer…

Tout le monde a vu sans doute aussi  cette mer de déchets plastiques dans le Pacifique qui  occuperait au minimum 700 000km2 voire 2 000 000 km2 soit 1 à 3 fois la surface de la France. 3% des sacs plastiques sont recyclés tout le reste atterrit dans la nature et notamment dans les océans.  Ils représentent 90% des débris flottants. RIO+20 s'est engagé à réduire de façon significative d'ici 2025… la quantité de déchets en mer…

Si on ajoute les engrais agricoles, les eaux usées, les rejets industriels, les dégazages, les pétroliers pourris qui sillonnent nos mers sources de pollutions catastrophiques… il est aisé de comprendre que nos océans s'asphyxient faute de protection. .Depuis 20 ans aucun texte, aucune police mondiale des mers n'ont été mis en place  pour sanctionner les abus en tout genre sous prétexte que ces horreurs se déroulent  hors les eaux territoriales. RIO+20 s'est engagé à s'occuper du problème en urgence avant 2014 et à intensifier les efforts pour maintenir ou restaurer les stocks de poissons à des niveaux de production durable maximum (objectif 2015). Le manque de clarté  de ces propos reflète la faiblesse des intentions !

Biodiversité, L'objectif 2010 de biodiversité décidé en 2002  au sommet de Johannesburg a été un échec. Il s'agissait d'assurer d'ici  2010 une forte réduction du rythme actuel de perte de diversité biologique au niveau mondial, régional et national. On se dirige potentiellement vers une 6ème extinction des temps géologiques si nous n'agissons pas. (cf nos articles). La perte de la biodiversité (perte d'espèces, génétique) compromet gravement les  bénéfices et services  que nous offre la nature.

En 2010 les Nations Unies avaient  commandé un rapport pour chiffrer les services rendus par la nature (notre article « Biodiversité, conférence de Nagoya »). De là l'idée  que ces services fournis gratuitement seraient mieux reconnus et préservés si on leur donnait un prix. Mais donner un prix à la nature n'est ce pas en faire  en faire un marché ?.

L'expérience du CO2 transformé en actif financier est assez parlante.  Les marchés carbone ont beaucoup plus profité aux financiers et aux pollueurs qu'au climat, on n'a jamais relâché autant de gaz à effet de serre dans l'atmosphère !

La convention de Rio 1992  a permis quelques avancées (par exemple mis en place par l'Union européenne du réseau écologique NATURA…) mais elles n'ont pas permis d'enrayer la perte de la biodiversité.

 

Rio+20 quels résultats ?

 

La conférence de Rio avait deux enjeux principaux à son ordre du jour

-une économie verte dans l'optique de l'éradication de la pauvreté

-Le cadre institutionnel du développement durable

 L'économie verte retenue dans la déclaration a fait  coulé beaucoup d'encre et suscité une grande méfiance de la part des ONG, des pays émergents et en voie de développement.


Selon les experts « le défi d'une économie verte est d'améliorer le niveau de vie dans les pays en développement sans augmenter leur empreinte écologique et en même temps ne pas réduire le niveau de vie dans les pays développés tout en réduisant leur empreinte ».

Reste à définir  le bon niveau de vie pour les pays en développement et trouver le moyen de réduire l'empreinte écologique des pays développés s'ils n'entendent pas changer de mode de développement (surconsommation gaspillage, des ressources naturelles…)

Selon le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) c'est « une économie qui engendre une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries écologiques ».

Le PNUE mise sur des arguments économiques pour convaincre les décideurs politiques  de sauver l'environnement. Il a évalué les investissements nécessaire au plan mondial à 1300 milliards de dollars par an soit 2% du PIB à investir dans des secteurs clés d'ici 2050, agriculture, énergies renouvelables, bâtiments verts, la pêche, la foresterie, le tourisme les transports, l'eau, les déchets….L'économie verte pourrait donc créer des revenus, des emplois tout en diminuant les émissions de CO2, les pollutions et en préservant la biodiversité…

Certains pays craignent que  la mise en œuvre de nouvelles normes environnementales ne freinent leur développement. De leur côté les ONG  considèrent que  cette notion d'économie verte  est une façade destinée à faire perdurer le système  économique capitaliste dominant  qu'elles contestent. Elle conduit à  donner un prix à la nature et aux services qu'elle nous rend (stockage carbone, purification de l'eau, pollinisation…) et en faire un nouveau marché avec le risque que toutes les ressources subissent une spéculation financière comme on le voit aujourd'hui sur les terres agricoles et les biens alimentaires.

On voit bien  qu'avec cette économie verte on reste centré sur la prédominance  de l'économie et de la croissance (relookée elle aussi en croissance verte) source d'inégalités et de conflits depuis des décennies.

Ce n'est pas le fait d'intégrer des aspects environnementaux qui assure à coup sûr un développement durable c'est-à-dire soutenable pour la biosphère et les équilibres sociaux. Le risque est qu'on en reste à  un simple greenwashing ou éco-blanchiment  qui camoufle les atteintes à l'environnement les exemples sont déjà légion, grands barrages,nucléaire, agrocarburants (baptisés biocarburants…),  agriculture raisonnée, OGM… Les incinérateurs ne sont-ils pas  devenus des « unités de valorisation énergétique » ?. La France soutient ce concept d'économie verte qui au final aggravera les crises actuelles (pauvreté, changement climatique,  eau, biodiversité.. .) et servira sous couvert de « croissance verte » les intérêts économiques des multinationales.  

La gouvernance internationale du « développement durable »

Comment défendre l'intérêt général de la planète en l'absence d'une organisation mondiale de l'environnement. A l'heure actuelle il existe près de 500 conventions  qui régissent les questions d'environnement, des pays émergeants qui ne veulent pas sacrifier  leur croissance pour des questions environnementales, des pays développés qui ne respectent pas leurs engagements.

 Des pays, dont la France poussent à la création dans le cadre de l'ONU d'une agence mondiale de l'environnement  qui jouerait un rôle d'impulsion sur les grandes institutions (OMC, banque mondiale…), coordonnerait les politiques environnementales au niveau mondial et pourrait contraindre  les pays à respecter leurs engagements.  Ce sera pour plus tard, RIO+20 n'a pas retenu la proposition.

Une bonne gouvernance ne peut se faire sans impliquer la société civile, Si d'un côté les entreprises  ont leur mot à dire puisqu'on leur demande de s'impliquer dans la protection de l'environnement  de l'autre, ONG, partenaires sociaux, mouvements sociaux (défenseurs des peuples autochtones, des jeunes, des femmes…) réclament une écoute et une participation active aux processus décisionnels. La déclaration de RIO+20 a ignoré les demandes des 50000 représentants du Sommet des peuples  opposés à « l' économie verte ».

 

Vingt ans après le premier sommet de RIO et ses multiples recommandations pour le XXIe siècle,  les chefs d'Etat de la planète (celui de la France était un des rares à s'être déplacés…) ont accouché d'un texte très en retrait des attentes, sans calendrier ni objectifs chiffrés( renvoyés 2015), truffé de formules creuses.  La question du l'aide publique pour le financement des programmes n'est pas non plus résolue.  La proposition française de taxer les transactions financières n'a pas été retenue. Rappelons que le financement promis à Copenhague (100 milliards de dollars par an jusqu'en 2020) n'est toujours pas mis en place.

Si l'avenir de la planète est notre bien commun il serait judicieux de ne pas la laisser aux mains des politiciens, des experts et des multinationales.  Ce nouvel échec dans la recherche d'un nouveau modèle de développement, démontre s'il en était encore besoin que « c'est aux peuples et aux citoyens de reprendre leur destin en mains »(Juliette Renaud des amis de la Terre France). Et il y a urgence à s'attaquer aux crises sociales et écologiques.

 

 

*Nous renvoyons au livre Destruction massive, géopolitique de la faim/Jean Ziegler-éditions du seuil-2011. De 2000 à 2008 J. Ziegler a été rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation. 

 

J. Thévenot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24/07/2012
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