Gardien de nature
Gardien de nature
Vallées de la Loire et de l’Allier, forêts de Bertranges et des Amognes, étangs de Vaux et du Bazois, monts du Morvan et tant d’autres sites, la Nièvre possède un patrimoine naturel et paysager qui vaut le détour.
A chacun sa manière pour entrer en connivence avec la nature. En complément à d’autres nous proposons celle-ci qui consiste à porter un intérêt particulier, prolongé, à un espace plus ou moins précisément délimité, pour – insistons sur cette règle d’or – une fréquentation respectueuse et non « saccageuse » de nature.
Quels avantages à se concentrer sur un site particulier ?
Ceux liés à la familiarité que l’on finit, au fil des promenades, par éprouver pour lui : jouissance d’ambiances changeantes, découverte, accumulation de connaissances « objectives » en plantes et animaux, sols et reliefs, suivi et ressenti des fluctuations saisonnières, des « évènements » (crues, sécheresses, tempêtes,…).
Quels espaces adopter ?
A priori tout espace naturel convient. Déjà, avec un jardin, l’on peut se brancher sur les mystères de la nature. En plus étendu, donc plus riche en diversité, circonscrit, l’on retiendra une rivière ou une section de rivière, une forêt ou une zone de forêt ou tel étang. Mais nous voulons ici faire de la pub pour ces zones dites « Natura 2000 » et que nous désignons par « Natura » dans ce qui suit.
Que sont et pourquoi ce choix de zones « Natura » ?
- Les « Natura » font partie de l’ensemble des dispositifs législatifs ou règlementaires destinés à la protection de la nature. Au départ, une directive européenne et des textes officiels français définissent des objectifs et des moyens particuliers de préservation ; puis, dans chacun des sites concrets retenus, des débats parfois animés aboutissent à des sortes de convention de gestion.
Mais maintenant tout cela est du passé.
- Pourquoi donc, porter attention aux « Natura » de notre département ?
Parce que ces sites
- sont bien circonscrits, à l’intérieur d’un périmètre reporté sur des cartes, périmètre dont la logique se réfère à la richesse du patrimoine naturel.
- ont donné lieu à la production de documents divers et nombreux, disponibles pour tout un chacun, fournissant plein d’informations pour chacune des « Natura ».
Pour chacun d’entre elles, aussi, des « référents » ont été désignés : parc naturel régional du Morvan, conservatoires d’espaces naturels, etc. Ils sont là pour informer. Ils sont là encore pour que l’on attire leur attention sur certains aspects sur certaines évolutions à propos desquelles l’on s’interroge. Certes, les responsables premiers de ces espaces sont d’abord leurs propriétaires ou exploitants, puis les services publics (de la commune aux administrations), mais si l’on estime qu’il s’agit là d’un patrimoine national, d’une richesse que nous souhaitons transmettre au mieux, rien ne nous interdit de dire zennement notre mot.
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Concrètement.
Une grosse vingtaine de « Natura » a été créée en Nièvre, on y retrouve les milieux évoqués en début de ce texte. Pour entrer dans leur intimité documentaire, des informations multiples et diverses les concernant sont disponibles sur Internet.
- Pour obtenir leur liste avec coordonnées des «référents », ainsi qu’un plan de localisation sommaire cliquer sur le site de la Préfecture de Nevers : www.nievre.gouv.fr
pour la liste : www.nievre.gouv.fr/les-sites-de-la-nievre_a1889.html
pour la carte : www.nievre.gouv.fr/IMG/pdf/Annexe_1_carte_sites.pdf
- Une autre liste, sur le site du Museum d’histoire naturelle, donne accès à une fiche descriptive de 2 pages pour chaque Natura : https://inpn.mnhn.fr/collTerr/departement/58/tab/natura2000
- Un document édité par l’administration chargée de l’environnement de Bourgogne récapitule ces fiches pour toute la Bourgogne. Son titre : « Recueil de fiches descriptives des sites" Natura 2000" en Bourgogne ». Inscrivez tout ça sur la page d’accueil.
- La lecture des documents de gestion est assurément plus ardue que celle d’un polar. Leur épaisseur en mégaoctets est impressionnante mais ils sont très instructifs. Ils sont sans doute aisément accessibles aux surfeurs talentueux d’Internet, pour les occasionnels, c’est un peu plus coton. Parfois, il suffit d’inscrire : Natura 2000 suivi du numéro de la « Natura » figurant sur les listes, exemple FR2600968 pour le « Bec d’Allier » pour que le miracle se produise sur l’écran.
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Bien sûr, l’on peut contacter l’association « Loire Vivante » mais celle-ci est à consommer avec modération car ses moyens n’ont rien d’excessif.
(adresse mail : loirevivante.nac@rivernet.org )
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Commentaires et questions.
1 – Quel genre de titre ?
- Gardien, sentinelle, guetteur,….curieux, observateur,….de nature nivernaise
ou – Aimer, découvrir,observer,…..la nature nivernaise.
Sans doute éviter le style « flic » même s’il y a un peu de ça dans la démarche.
2 – Objectif profond. Inciter à aimer/découvrir un site naturel repéré selon son goût en espérant que si celui-ci est un jour menacé, il y aura des gens pour réagir. Cela, il faut le dire mais sans avoir l’air de faire de la « provoc » auprès de proprios. Mes phrases sont-elles ad hoc ?
Roger Ribotto
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