Nature et Environnement en Nièvre

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DECAVIPEC - La libellule ... élimination des micropolluants ?

La «libellule» : solution d’élimination des micropolluants ?

 

 

 

La Lyonnaise des Eaux à travers sa filiale SDEI (Société des Distributions d’Eaux Intercommunales) a créé en Languedoc-Roussillon une zone d’élimination de micropolluants sur la base d’un condensé de différents types de zones humides abritant des plantes qui vont filtrer et épurer les eaux à la sortie d’une station d’épuration.

 

Cette «Zone Libellule», acronyme de «Liberté Biologique Et de Lutte contre les polluants Emergents» est une solution complémentaire de traitement des eaux usées basée sur la capacité épuratoire de la nature.

 

Elle se compose d’un ensemble de bassins en eau regroupant successivement différentes espèces de plantes choisies pour leur capacité épuratoire. Les stations d’épurations sont efficaces pour traiter l’azote, le carbone et le phosphore, la zone Libellule peut éliminer les résidus médicamenteux, les métaux et les pesticides.

 

Il n’y a ni ajout de produits chimiques ou de toute autre nature, ni gestion de sous-produits dangereux, boues et graisses.

 

La zone a été conçue pour abriter différents types de milieux humides (bassin à phytoplancton, roselière, méandres, delta, prairie humide etc.…) qui permettent de varier les vitesses d’écoulement, les profondeurs d’eau, etc. afin d’optimiser le traitement. L’eau traitée traverse  la zone Libellule en une dizaine de jours avant de rejoindre le milieu naturel. Depuis son installation en août 2009, la capacité épuratoire est évaluée par des analyses en entrée et en sortie des différents habitats, ainsi que sur le rejet final.

 

On s’aperçoit que le nénuphar absorbe le zinc, présent dans les shampooings, les deltas et méandres permettent d’éliminer les résidus pharmaceutiques qui sont photosensibles.

 

Implantée sur 1,7ha, la «Zone Libellule» du SIVOM de la Palus est située sur le territoire de la commune de Saint Just - 34400, qui compte 2600 habitants. Cet espace planté d’espèces endémiques à la région, constitue également un réservoir de biodiversité qui fera l’objet d’un suivi écologique pendant 3 ans. Il est visitable par les écoles et le grand public, tel un jardin botanique. Des inventaires faune/flore permettront de suivre son développement.

 

La Nièvre, pays des grandes pâtures et des eaux vives, pourrait suivre cet exemple. Création de traitement de finition derrière la station d’épuration classique collective et même en station individuelle.

 

 

 

Danièle Auclin



24/10/2009
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