Nature et Environnement en Nièvre

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DECAVIPEC - Histoire récente du site industriel de Prémery (1)

Le site industriel de Prémery : un peu d'histoire

de Lambiotte à Collect'oil en passant par ECOPREM (1)

 


Lambiotte

 

En 2002 après 116 ans d'activités les Usines Lambiotte ferment à Prémery (Nièvre). Cette  entreprise implantée sur 15 ha sur les berges de la rivière Nièvre était la première en Europe au XIX ème siècle pour la chimie et la carbonisation du bois. Le nombre d'emplois en 1960 était de 500 directs et 700 bûcherons et transporteurs.

 

A partir de 1997 l'évolution de la législation impose à l'entreprise de prendre les mesures pour répondre aux nouvelles normes tant en ce qui concerne les pollutions que la réduction des risques industriels.

 

 



Un aspect du site "orphelin" LAMBIOTTE - Prémery (58)

 

 

L'entreprise n'aura jamais les moyens de se mettre aux normes. Elle cessera ses activités en octobre 2002. Le site alors classé «Seveso» deviendra un site orphelin, à la charge de l'Etat. Il y a, à ce moment là, 176 emplois, alors que le canton de Prémery compte 4000 habitants.

 

ECOPREM

 

Le 1er octobre 2003, l'Etat transfère les autorisations Lambiotte d'exploiter (   arrêtés préfectoraux délivrés en 1984, 1987, 1988) à la société ECOPREM (comme «Ecologie Prémery»…), laquelle s'installe sur une partie du site,( terrains cédés pour 1 euro )et exploite les matériels et produits présents aux mêmes conditions.

 

Cette société bénéficie d'aides financières d'un montant de 431.000 € de l'Etat et du Conseil Régional.

 

Le simple transfert des arrêtés préfectoraux existants au moment de la fermeture Lambiotte constitue une illégalité quant aux exploitations prévues par ECOPREM, puisque au moins 75% des activités étaient différentes.

 

La procédure légale impose la présentation d'un dossier comportant une étude d'impact et de dangers étudié par la DRIRE puis soumis à enquête publique et enfin à l'avis du CODERST avant la signature d'un arrêté préfectoral encadrant l'installation classée par des prescriptions à respecter.

 

Dès le mois d'octobre les odeurs générées par cette société sont insupportables, certains habitants forment un collectif et une pétition de plusieurs centaines de signatures est envoyée au Préfet et aux ministères concernés.

 

 

 

Danièle AUCLIN



29/03/2009
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