COLLECTIF : STOP ! - TRIBUNAL DE POLICE : COMME ANNONCÉ
COLLECTIF : STOP !
TRIBUNAL DE POLICE DE NEVERS : COMME ANNONCÉ
LOIRE VIVANTE et DECAVIPEC ont aidé les habitants de Sauvigny-les-Bois et d’Imphy de tous leurs moyens depuis des années et pas seulement vis-à-vis d’Harsco puisqu’ils ont été notamment très satisfaits du travail de Loire Vivante sur le projet de la carrière de Chevenon qui a capoté…
UNE LONGUE HISTOIRE …
Les associations sont intervenues une demie douzaine de fois depuis 2010 auprès d’HARSCO et d’APERAM pour les inciter à mieux gérer leurs sites du Bord de Loire et respecter leurs engagements.
Jusqu’en 2012 où la principale activité consistait à traiter le «crassier d’Imphy» vieux de plusieurs dizaines d’années, l’incidence de l’activité restait aux extrêmes limites du supportable.
Puis, HARSCO s’est engagée dans l’importation de laitiers. D’abord ceux des usines d’Imphy disséminés à Saint-Eloi ou La Machine avec un ballet de camions ne respectant rien : vitesses excessives, bennes non bâchées, déchargements rapides sans humidification, etc … Au passage, aucun des habitants d’Imphy ou de Sauvigny-les-Bois, aucun «travailleur» (dont certains font partie du Collectif aujourd’hui), aucun syndicat ou parti politique, pourtant virulents quand ils le décident, n’a dénoncé l’accumulation de ces déchets que ce soit au bord de la Loire ou répartis ici et là dans la Nièvre. 500 à 600.000 tonnes environ car il ne faut pas oublier la décharge de La Fermeté.
ILS SAVAIENT …
On ne peut que saluer la «dernière livraison» du Collectif sur un réseau social en date du 31 octobre : Amiante, ils savaient ! Les travailleurs d’Imphy SA savaient, les syndicats également, etc … C’est bien beau, mais pourquoi avoir attendu 2015 pour en parler ? Cette grave accusation du 31 octobre 2016 qui constitue une forme d’autocritique confirme complètement ce que nous écrivions en juillet dernier : BRAILLARDS AUJOURD’HUI … BIEN SILENCIEUX HIER ! Pour une fois, nous sommes d’accord ! Quand à la dernière référence à Audiard, on ne peut qu’approuver ce sursaut de lucidité. Enfin, que le «Collectif» dénonce être victime d’une imposture de la part de gens qui veulent «récupérer» leur titre est amusant alors que ces mêmes membres dudit «Collectif» ont tenté de faire la même chose avec DECAVIPEC il y a quelques mois … Éternelle parabole de la paille et de la poutre !
HARSCO …
Revenons à HARSCO. Une fois terminées ces campagnes «locales», HARSCO s’est résolue à importer d’autres laitiers venant encore de plus loin et toujours dans des conditions de plus en plus insupportables sans oublier les 15.000 tonnes des laitiers «produits» par APERAM chaque année. Entre 2012 et 2015, les riverains, toujours avec l’aide des associations, se sont régulièrement plaints, à juste titre, des nuisances subies.
Au passage, notons qu’un tas de 65.000 tonnes de «matrice minérale» résultant du traitement des laitiers produits par APERAM depuis janvier 2012 ne peut plus être utilisés en agriculture ou en BTP car la réglementation applicable a changé tout en laissant le temps aux industriels et à l’Administration de «se retourner» bien avant la date de sa mise en application. Devenus «déchet», il leur faut trouver une solution car leur autorisation les limite à un stockage de 30.000 tonnes ! Cette situation a été largement occultée par l’Administration et les industriels.
LA COUPE DÉBORDE EN 2015
En 2015, comme on l’a déjà dit et écrit, les deux associations ont accentué leur aide aux riverains d’HARSCO, par la rédaction d’un tract largement diffusé, par exemple. LOIRE VIVANTE, pourtant pas riche, a dépensé 1.500 € en analyses et frais d’avocat. DECAVIPEC a relancé l’Administration à de nombreuses reprises. Elle a servi d’intermédiaire dans la collecte de plus de 6.000 € sur internet pour verser un acompte à un avocat parisien (trouvé par les dirigeants du Collectif qui s’est créé courant 2015), dont, en passant, on attend toujours des actions concrètes et efficaces. La présidente de DECAVIPEC, Danièle AUCLIN, s’est dépensée dans toutes les directions pour contribuer à la solution des problèmes posés. En récompense, les membres du Collectif qui avaient adhéré à son association ont tenté, en vain, de l’éjecter de sa présidence, mais leur échec dans cette tentative les a rendus encore plus déraisonnables. Passons sur ces épisodes que nous avons déjà évoqués sur notre blog «nature environnement 58», onglet DECAVIPEC.
UNE ÉVOLUTION DÉLÉTÈRE
A partir du printemps 2016, le discours du fameux Collectif, qui n’a pas eu le courage de se constituer en association, s’est de plus en plus focalisé sur les deux malheureuses associations accusées d’être vendues ou achetées, on ne sait, forcément complices d’Harsco et d’APERAM ! Et cela dure sur les réseaux sociaux alimentés sans contrôle par des propos injurieux, stupides, et même des caricatures, sans fondement bien entendu. La presse locale, habituée à prendre partie contre nos actions, ne manque pas non plus d’entrer dans ce jeu douteux.
Ces injures sont accompagnées de plaintes auprès de la Gendarmerie et du Procureur de la République. Une première série de plaintes a été déclarée irrecevable par le Procureur de la République. Décision contestée par les plaignants et confirmée par le Procureur.
Une deuxième série de plaintes a été déposée en août 2016 qui suivra vraisemblablement le même parcours que les premières. Mais, il n’est pas dit que les choses en resteront là cette fois-ci.
Ces plaintes se sont accompagnées de démarches mensongères confinant à du harcèlement auprès de la Préfecture, de certains services de l’État et divers organismes.
DES COMPORTEMENTS INQUIÉTANTS
Honnêtement, nous ne savons pas quoi faire ou dire. Déposer plainte ? Pourquoi pas. Nous serions à peu près certains d’avoir gain de cause. Mais cela fera-t-il cesser les braillards encouragés par les organisations politiques et syndicales toujours prêtes à l’irresponsabilité ? Plusieurs riverains se sont écartés des gesticulateurs et se sont retirés du groupe ayant choisi le fameux avocat qui allait, paraît-il, tout régler. Evidemment, celui-ci se garde bien de les rembourser de leurs apports !
Nous ne sommes pas en face de gens «raisonnables». De «passer à la télé» ou d’avoir été écoutés avec complaisance par certains médias locaux ou autres, peu enclins à aller au fond des choses, leur a manifestement tourné la tête. Ces gens se comportent comme des fanatiques totalement imperméables à tout raisonnement ou argument n’allant pas dans leur sens.
Comprenons-nous bien. Nous sommes navrés de la tournure des événements et sincèrement solidaires de TOUS les habitants qui subissent les nuisances provoquées par une gestion laxiste et peu professionnelle du site des Bords de Loire d’Imphy. Malgré ce climat délétère, DECAVIPEC et LOIRE VIVANTE continuent leurs actions pour trouver une ou des solutions aux problèmes posés.
TRIBUNAL DE POLICE DE NEVERS
Le 9 novembre 2016, le Tribunal de Police de Nevers a rendu son jugement mis en délibéré le 12 octobre dernier.
Le Tribunal a considéré que la société HARSCO 2016 n’était plus la même que HARSCO 2015 et, qu’à ce titre, elle ne pouvait être condamnée pour un quelconque manquement de la structure précédente «qui n’existe plus». Nous vérifierons l’évolution des structures juridiques successives qui font exactement la même chose depuis 2009.
Par contre, ces structures en évolution permanente ont toujours le même directeur, Monsieur BERNHARD, qui lui, est condamné à 1.000 € d’amende vis-à-vis de l’État pour ne pas avoir respecté l’arrêté préfectoral d’autorisation de 2009.
Notre association DECAVIPEC, qui s’était constituée partie civile et était représentée par Maître Eric BLANCHECOTTE (SCP BLANCHECOTTE-BOIRIN à Nevers), est reconnue dans son action et recevra 1.000 € d’amende de Monsieur BERNHARD assortis de 400 € pour les frais.
Les 19 plaignants riverains d’HARSCO représentés par Maître François LAFFORGUE du barreau de Paris, sont déclarés irrecevables dans leur constitution de partie civile.
Ce jugement est, dans ses grandes lignes, conforme à ce que nous avions annoncé AVANT l’audience du 12 octobre dernier.
François LABALLERY - DECAVIPEC
9 novembre 2016
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