Nature et Environnement en Nièvre

Nature et Environnement en Nièvre

LVNAC - Ils sont les auxiliaires de nos jardins (2)

LVNAC - ils sont les auxiliaires des jardiniers (2)

 

 

Les oiseaux : Tout jardinier pour les avoir observer, chassant inlassablement larves et insectes sait le rôle essentiel que jouent les oiseaux dans la destruction des «nuisibles». Mention spéciale doit être décernée à la mésange bleue; très vorace de chenilles et pucerons, elle avale chaque jour son propre poids de nourriture. Comme beaucoup d'oiseaux de nos jardins (*), elle passera en hiver au menu graisse, pommes et graines (tournesol de préférence ...) que nous devons leur offrir si nous voulons qu'ils soient en pleine forme pour se reproduire au printemps. Ne pas oublier de leur donner à boire.




                                             


                                                 
                                                                                Mésange bleue



(*) à Béard, nous avons nourri cet hiver année 17 espèces d'oiseaux (sédentaires ou de passage), 60 kg de  graines de tournesol ... (quand aime on ne compte pas) et en récompense sous nos yeux le spectacle permanent d'un petit monde plein de vie.

 

Le hérisson : C'est un chasseur de limaces, escargots, chenilles, araignées. Ce n'est pas parce que vous ne l'apercevez pas le jour qu'il ne traverse pas au crépuscule et surtout  la nuit votre jardin   condition de laisser sous vos clôture un espace de 10 cm de haut étant entendu que votre jardin est entouré de haies sinon plantez en ...) surtout si vous avez pensé à faire dans un coin un tas de compost pour attirer les bestioles dont il se nourrit: il le visitera à heure régulière.(et vous aurez peut- être le bonheur de le voir arriver par une belle nuit étoilée accompagné d'un tout  petit ...). Pensez, en cas de  grave sécheresse, à lui mettre de l'eau (pas de lait il ne le digère pas).

 

Comment aider les hérissons à hiberner : il lui faut un lieu à l'abri du vent, du soleil direct, du froid et de la pluie et des tas de feuilles qu'il va transporter pour aménager son lit. Un tas de bois fait très bien l'affaire. A défaut auprès d'un mur, d'une haie une caisse vide déposée à cheval  d'une une légère cuvette 7 cm de profondeur, 20 cm de diamètre (pour l'entrée), recouverte de feuilles, paille bien sèches, lui conviendra. Protéger de la pluie avec une bâche plastique. Laisser à l'entrée un tas de feuilles mortes pour que notre hérisson puisse faire son nid comme bon lui semble (ne rien mettre dans la caisse ...). Ne jamais déranger un hérisson en sommeil hivernal.




                                                    
                                                 

                                                                                             Hérisson


Le hérisson paie un lourd tribu au trafic routier, au printemps lorsqu'à son réveil il part à la recherche de nourriture et d'une compagne. Alors dans nos jardins, veillons à ce qu'il ne soit pas en danger: pas de pesticides qu'il peut ingérer, pas de trous non protégés dans lesquels il peut tomber, sur les bords des bassins mettre une planche rugueuse pour qu'il puisse s'agripper et sortir; ne pas bousculer à l'automne vos tas de feuilles il peut être dessous (dès que la température chute en dessous de 10° il commence à  entrer en léthargie).

Le hérisson d'Europe est une espèce protégée (arrêté 17 avril 1981) : interdiction de le capturer, de le déplacer, de le transporter et de le détruire cela va de soi.

 

Le crapaud commun - Bufo-Bufo : d'une grande discrétion, on le rencontre par surprise, sous une pierre, une planche, dans une infractuosité de mur. Il sort à la tombée de la nuit et dévore limaces, vers insectes, larves, doryphores, cloportes ... c'est dire s'il est précieux dans nos jardins et peu importe s'il n'est pas très beau. Il vit entre 7 et 10 ans.


                                  



Crapaud commun


 

 

La taupe : si, si je la mets dans nos auxiliaires parce qu'elle détruit les larves d'insectes ravageurs (larves de hannetons,  larves de noctuelles (chenilles redoutables connues sous le nom de «vers gris» qui attaquent le collet des plantes), larves de tipules (le cousin), courtilières ... et elle aère les sols. Alors c'est vrai que parfois elle bouscule nos semis, vire la plante qui se trouve sur son passage . Ses taupinières ne sont gênantes en fait que pour les jardiniers qui tiennent à avoir un gazon parfaitement entretenu .... Elles seront plus nombreuses quand la terre est pauvre ... en vers de terre ( sa nourriture principale). La taupe a besoin alors  pour se nourrir d'agrandir sans cesse son terrain de chasse, donc de creuser ... et de déblayer...

 

La sagesse (*) consiste à cohabiter avec les taupes et de se contenter d'aplanir ses taupinières ...

 

(*) Je ne ferai pas ici l'inventaire des «trucs» destiner à expulser les taupes (chez le voisin ???) aussi nuls les uns que les autres ... C'est oublier évidemment que la taupe est capable de contourner un danger en creusant une galerie de dérivation. Et en cas d'alerte aux gaz  (il y en a qui ont quand même de drôles d'idées !) elle rebouche soigneusement les couloirs infestés et continue sa vie dans le reste du réseau. Enfin, toute galerie désertée étant immédiatement réoccupée par une congénère, est -il bien utile de consacrer temps, énergie (et argent ...) à un combat perdu d'avance ???

 

 

 

J. Thévenot



08/07/2009
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